👉 Tu te sens en décalage avec les autres, tu ne sais parfois pas quoi dire et tu cherches des solutions pour savoir créer un lien avec les autres.
👉 Tu sens que le manque de confiance t’empêche de te réaliser pleinement et tu veux dire stop aux pensées limitantes.
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conversation de groupeQuel est votre rapport à la conversation de groupe ? Car répondre à cette question dit beaucoup sur votre personnalité !

Évidemment, je pose cette question d’une façon globale dans la vie. Il y a des jours où on aime bavarder avec les gens quitte à y passer des heures, d’autres jours où on ne s’y sent pas bien ou on s’ennuie. En fonction des personnes avec qui l’on discute, en fonction des thèmes de discussion, c’est très variable. Mais il y a une tendance générale que l’on peut sentir.

Alors on va voir dans cet article ce que notre rapport à la conversation de groupe peut apprendre sur nous et révéler à propos de nos difficultés : extraversion, introversion, timidité, hypersensibilité, anxiété…


Tout d’abord, il y a quelque chose de très instructif qu’on apprend à travers les définitions de l’introversion et l’extraversion.

Quand vous êtes fatigué et ressentez le besoin de vous ressourcer en énergie, qu’est-ce qui vous aide LE PLUS entre ces deux options ?

Être seul ou être avec les autres ?


On dit généralement que les extravertis ressourcent leur énergie au contact des autres et dans les activités sociales, tandis que les introvertis se ressourcent dans la solitude.

C’est pour ça qu’on voit beaucoup de personnes extraverties, quand elles sont avec les gens, sont très enthousiastes, dynamiques, et semblent inépuisables durant toute la soirée comme si les conversations avaient pour effet de les stimuler, voire d’améliorer davantage leur forme.

À l’inverse, pour les personnes introverties, c’est différent : plus le temps passe, plus leur énergie diminue au contact des autres. À la fin d’une journée intense en échanges sociaux, elles ressentent le besoin de recharger leur batterie dans des activités solitaires.

 

INTROVERSION ET CONVERSATION DE GROUPE : LES RAISONS DU MALAISE

Au sein même des personnalités introverties, les raisons du mal-être en groupe peuvent être multiples :

1) Ennui, manque de stimuli intellectuels :
Il y a d’abord celles qui trouvent les conversations de groupe très ennuyantes. Parce que ces personnes ont des problèmes avec les conversations un peu superficielles, où l’on parle de tout et de rien : le temps qu’il fait dehors, le week-end passé en famille, le film du dimanche soir… Et cela ne les stimule pas intellectuellement. À la limite, elles trouvent que ces conversations de groupe sont une perte de temps. Bien sûr, elles sont capables d’entretenir la conversation ponctuellement, d’être sociables aux bons moments, mais rarement sur la durée. En général, il s’agit là de personnalités très réfléchies et casanières.

2) Timidité, anxiété, manque de confiance :
Il y a des personnes réservées qui se sentent mal dans les conversations de groupe pour des questions de timidité, d’anxiété ou de manque de confiance. Parce qu’elles ne savent parfois pas quoi dire dans les conversations et elles se comparent à leurs interlocuteurs beaucoup plus à l’aise et expansifs. Et cela plombe complètement leur moral.

Par contre, j’ai remarqué que beaucoup de personnes timides, une fois débarrassées de tous ces complexes, peuvent se sentir très bien en groupe. Elles multiplient les activités sociales chaque week-end, ressentent le besoin permanent de sortir et de voir du monde. Ces personnes sont timides, mais pas introverties au sens de solitaires et qui aiment la solitude. Au contraire, elles recherchent la compagnie des autres, et s’il n’y avait pas la timidité ou l’anxiété, elles seraient sans doute extraverties.

3) Grande difficulté avec le jeu du paraître, en recherche de l’authenticité :
Enfin il y a les personnes qui ont beaucoup de mal avec l’idée de « jouer un rôle » dans les conversations de groupe. Elles ont l’impression de se forcer à faire semblant de sourire, de bavarder. Elles ne recherchent pas forcément des discussions intellectuelles mais plus personnelles ou émotionnelles en raison de leur personnalité hypersensible. Voilà ce qu’elles recherchent : de l’authenticité, des émotions, qui les prennent aux tripes. Généralement, elles préfèrent les rencontres en individuel plutôt qu’en groupe car c’est justement plus facile pour elles d’avoir ces échanges profonds et authentiques.

 

CONVERSATION EN GROUPE : CHACUN EST LIBRE DE RECHERCHER CE QU’IL VEUT

À travers les conversations en groupe, chacun de nous ne recherchons pas la même chose, n’avons pas les mêmes attentes envers les autres. Certains recherchent juste des discussions légères et simples, aiment plaisanter et cela leur fait un bien fou et ils sont contents de la journée passée. D’autres recherchent des discussions plus profondes ou authentiques et c’est seulement dans ces moments-là qu’ils arrivent véritablement à s’épanouir avec les autres.

Personnellement, je n’adhère pas aux injonctions du type : « Telle façon de discuter est meilleure qu’une autre. » Les gens font ce qu’ils veulent. Parce que nous avons tous un caractère profond différent et de ce fait, nos attentes ne sont pas les mêmes. Tant mieux si un tel préfère les discussions légères et n’aime pas les conversations trop personnelles ou intimes. Tant mieux si un tel n’aime pas les discussions de surface et est plutôt attiré par des sujets profonds et authentiques. On peut aussi essayer de trouver un juste équilibre entre nos besoins et ceux des autres.


Au final, la singularité de chacun donne de la diversité aux discussions de groupe.

Alors je vous parle de tout ça parce que ce thème est au cœur du livre que je suis en train d’écrire sur un « Guide de communication sociale » à l’usage des personnes qui se sentent différentes (introverties, timides, hypersensibles, haut potentiel, etc…). Ça n’a jamais été fait jusqu’à présent à ma connaissance et j’y place beaucoup d’ambition. Et je vous partage mes réflexions en même temps au fil des prochains articles.
Il y a différents thèmes sur lesquels je travaille et je recherche des solutions. Par exemple, comment s’intégrer en groupe quand on est introverti ? Ce sera le premier livre qui prendra aussi en compte les personnes extrêmement réservées ou asociales. Je suis convaincu qu’on n’a pas besoin de beaucoup parler ou bavarder en groupe, l’important est juste d’avoir ce que j’appelle une « Communication sociale disponible » grâce à quelques signaux de sociabilité.

Autres thèmes abordés : Comment communiquer avec les autres malgré nos blocages têtus (manque de confiance en soi, peur du rejet, etc…) ? Quels sont « les petits rituels sociaux » qui aident à amener des discussions plus personnelles et authentiques avec les autres ? Parce que quand on est en pleine discussion active avec les gens, ce n’est jamais facile d’orienter une conversation vers des choses plus authentiques, mais il y a des techniques, des questions magiques, qui le permettent et qui aident à créer un vrai lien avec nos interlocuteurs, et cela prend juste 5 secondes. Je suis en train de faire un gros travail de collecte de toutes ces idées. Car le but, c’est quand même de proposer du très concret et je tiens vraiment en compte des blocages et des personnalités de chacun…


Mise à jour 2021
: Le livre est sorti depuis l’écriture de cet article et il est disponible officiellement sur Amazon. Il aborde notamment le thème des personnes introverties et hypersensibles qui rencontrent des difficultés en situation de groupe.
La solution QUI MARCHE pour tous les introvertis est ce qu’on appelle la Communication Sociale Disponible (C.S.D), un mode d’emploi pour s’aider à mieux s’intégrer en groupe. Idéale quand on est asocial ou qu’on n’aime pas se forcer à parler… tout en préservant l’estime des autres !
Vous pouvez découvrir la présentation de mon livre et ses 22 fiches pratiques EN CLIQUANT dessus :

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PS : Pour continuer à lire, tu peux consulter mon Sommaire de tous les articles du blog ou découvrir ma jolie liste des Outils en ligne pour s'améliorer. Si cet article t'a plu, pense à laisser un commentaire ou à le partager sur tes réseaux sociaux ! 😉

Cet article a 12 commentaires

  1. marie

    bon article, qui m’intéresse particulièrement et toujours une écriture claire et agréable a lire.
    bon courage pour le livre que j’espère pouvoir lire un jour.

  2. Thedarkknight

    Bel article comme d’hab
    Moi je suis un peu entre les deux. J’apprécie autant les conversations superficielles et profondes , ça dépend des fois et des gens
    Sympa ce projet de livre :)

  3. Floralys

    Bonjour,

    Eh bien moi je tiens à dire que j’adore ce sujet car c’est ma préoccupation actuelle.
    Je n’arrête pas de me poser des questions à ce sujet. Donc j’attend ton livre avec impatience :).

    Mon rapport à la conversation je dirai pour l’instant que cela me prends de l’énergie surtout quand les
    conversations ne m’intéressent pas mais cela ne veut pas dire que j’ai besoin de stimulation intellectuelle au contraire.
    J’ai plus besoin de conversation authentiques et de lâcher prise et en même temps j’ai besoin d’être seule c’est ça qui est
    difficile. C’est difficile pour maintenir le contact et c’est difficile pour aller vers les autres. J’ai vraiment besoin d’un guide pour savoir comment mieux m’intégrer tout en respectant mes besoins sans me sentir coupable. Parce-que là je culpabilise quand je reste seule. J’entends les autres parler de moi et ça renforce cette culpabilité.
    Quel est le juste milieu ?

    Tu te donne combien de temps pour écrire ton livre ? :)

    C’est un sujet vraiment super important pour moi.
    Merci pour ton intérêt pour tout ça : ).

    Bonne lancée et bonnes semaines!

  4. Sylvain Zelliot

    Merci pour vos commentaires, marie, dark knight, mes fidèles commentateurs et soutiens. :-)

    Floralys : Tu dis avoir des difficultés parfois à t’intégrer et savoir quoi dire face aux autres. En revanche, je constate que tu fais preuve de beaucoup d’empathie dans tes réponses et trouves toujours les bons mots pour me faire plaisir. ;-)
    Pour répondre à ta question, j’essaie de me donner un an pour finir ce livre qui est difficile à écrire. Car ce ne sera pas tout à fait un livre de développement personnel et différent de ce que j’ai écrit jusque-là. Cela nécessite pas mal de recherches, de réflexions, de solutions, et écrire un livre prend un temps fou. Je reste persévérant et je fais tout pour que ça se réalise.

    Bonnes vacances d’été à vous trois ! :-)

  5. Floralys

    Oui c’est vrai mais difficile de sortir de la réserve encore. Je te remercie pour ton retour : )

    Il y a encore du chemin. J’espère réussir aussi à relever les défis qui m’attendent.

    Bon courage et à bientôt.

  6. Camille

    Très bon article, je me reconnais vraiment dans ce que vous dites. J’ai toujours été timide et même si j’ai beaucoup évoluée depuis mon enfance (j’ai maintenant 24 ans), je n’ai jamais été douée pour communiquer. Aujourd’hui c’est davantage le manque de sujet de conversation que le stress qui m’empêche de m’épanouir. Autant par écrit ça va très bien et je suis très à l’aise, autant par oral, je suis souvent mal à l’aise et je ne sais jamais quoi dire. J’ai l’impression d’être inintéressante car je n’ai rien d’important à dire (je cherche pourtant), du coup je laisse la plupart du temps les autres entamer les conversations et en général j’ai du mal à tenir de longues conversations et les blancs s’accumulent. Du coup, en groupe j’ai tendance à vite m’effacer et écouter beaucoup plus que parler, et ce, même avec les gens que je connais (famille, collègues). Mais ce qui peut paraître étonnant c’est que j’ai parfois plus de facilités à parler avec un inconnu qu’avec une connaissance car je me dis que cet inconnu ne sait pas que je suis timide et puis vu qu’on ne se connait pas, y’a plus de questions à poser pour découvrir l’autre alors que quand je connais déjà quelqu’un, je n’ai quasiment plus rien à dire ou demander. Je pense d’ailleurs que beaucoup de personnes ne remarquent pas au premier abord que je suis timide (ou pensent juste que je suis un peu réservée).
    J’ai plus de mal avec les conversations superficielles, qui parfois m’ennuient ou me semblent inutiles et préfères vraiment les conversations profondes et authentiques, que je trouve beaucoup plus intéressantes et utiles.
    J’ai aussi tendance à me comparer aux autres qui sont à l’aise dans chaque situations et c’est vrai que ça me démoralise parfois. Je me focalise sur mes défauts (manque de confiance en moi, manque de conversation…), je n’ose pas aller de l’avant même si souvent j’en ai très envie, je me bloque par peur du regard des autres, de ce qu’ils vont penser de moi et ça me gâche la vie au quotidien. J’ai toujours du mal à trouver ma place et il me faut vraiment beaucoup de temps pour que je sois à l’aise. Je doute sans arrêt et me pose beaucoup trop de questions, j’ai toujours peur de décevoir ou de ne pas être à la hauteur.
    Je suis casanière, j’aime être chez moi mais ce n’est pas pour autant que je n’aime pas sortir mais vu que j’ai très peu d’ami(e)s, voir aucun, je ne sors que très peu. C’est comme une spirale infernale, je n’ai pas d’amis donc je ne sors pas, je ne sors pas alors je ne me fais pas d’amis. Et puis ce n’est pas mon genre de m’imposer dans un groupe, toujours peur de déranger, ou bien que les autres me trouvent « nouille » à ne pas parler. Bien que la solitude ne me dérange pas, c’est parfois lourd à supporter… Et ça fait mal aussi de se dire qu’on est seul, on se sent tellement inutile.
    Pourtant en général les gens m’apprécient (au boulot par exemple), je suis la fille gentille, efficace, positive et qui a le sourire (mes collègues me l’ont déjà dit), mon seul gros hic c’est vraiment mon manque de confiance en moi, ne pas oser faire ci ou ça, ne pas parler assez, ma tendance à m’effacer durant les discussions… Même si j’ai déjà progressé depuis que je travaille.
    Cette timidité me pèse de plus en plus avec l’âge mais je n’arrive pourtant pas à m’en défaire. J’imagine alors comment tout serai plus facile si je n’étais pas timide.
    Le pire c’est que je n’ai personne à qui parler de tout ça. Mes parents ne se rendent pas compte que ça me dérange autant (et je n’ai pas envie de les inquiéter non plus) et les autres gens ne comprennent pas ce que je ressens.

  7. Guillaume

    Merci beaucoup pour votre article tellement parlant pour moi.
    Au départ j’étais plutot un cas 2, manque de confiance, mais désormais je penche de plus en plus vers le cas 1, à savoir que lès conversation « passe-temps » m’ennuient de facon incroyable. Que ca soit au boulot, avec des amis et même en famille.

  8. Llewelyn

    Camille, je suis dans la même situation que toi d’autant plus que j’ai rencontré quelqu’un mais depuis qu’on s’est vu vendredi ( et s’est bien passé) mais du coup après par message je ne sais plus quoi dire pour entamer la conversation.

  9. Camille

    Llewelyn, moi c’est plutôt l’inverse, j’ai beaucoup de mal à tenir une conversation orale mais par écrit, en général, je n’ai pas de souci, je parle plus facilement par message qu’en face à face.
    Dis lui que tu as bien aimé le moment où vous vous êtes vu, que ça t’as fais plaisir. Demande lui de ses nouvelles, ce qu’il/elle a fait dans la journée… Ce sera déjà un bon début. ;)

  10. Llewelyn

    En fait d’habitude par message j’y arrive, mais je sais pas là rien ne vient c’est bizarre haha enfin j’espère que tu arriveras à surmonter tout ça :)

  11. Yasmine

    Camille, ton post remonte à une année mais je tombe dessus ce soir, et cette description, c’est moi à 200%! cela fait tout de même du bien de se dire que non je ne suis pas seule au monde haha.
    Bref, j’espère que tu as trouvé un moyen de surmonter tout cela ou au moins de progresser :)

  12. Nicolas

    Hello ! Je me suis aussi tellement identifié dans ton message Camille, c’est dingue :o
    J’ai 24 ans, Lillois et c’est pareil, je donne à tout le monde l’impression d’être timide alors que ce n’est pas vrai enfin de mon point de vue et je n’en peux plus de cette image. Je travaille énormément à changer ça même si ce n’est pas facile.
    En face en face, j’arrive facilement à discuter avec les gens mais c’est souvent plus authentique et profond que des discussions superficielles. J’admire ces gens qui savent être des boute-en-train constamment, ils ont toujours quelque chose à dire, suffit que ce soit une connerie qui fasse rire… c’est comme s’ils avaient une imagination débordante, sans limite.
    Moi j’ai l’impression d’avoir cette étiquette « mec trop sérieux » qui m’empêche de faire rire en faisant du second degré genre on le prendra toujours comme du premier degré en fait. J’essaie de jouer sur l’intonation mais rien n’y fait, je me retrouve souvent incompris et c’est le malaise :x
    Je lis pas mal de livres sur le développement personnel, je consulte des sites à ce sujet, cherchant des gens dans la même situation et c’est rassurant de voir que l’on n’est pas si seul à avoir un ressenti aussi proche.
    Si ça vous dit, pourquoi pas en discuter plus amplement ?

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