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peur du regard des autresRessentez-vous cette impression familière d’être observé ? D’aussi loin que je m’en souvienne, j’ai toujours été extrêmement sensible au regard des autres.
En fait, dès que surgit autrui, une attention humaine, les signes d’un jugement porté à mon égard, je ne me sens plus tout à fait moi.
Quand je suis seul, tout semble aller pour le mieux : j’ai cette impression de sérénité, de plénitude. Personne n’est là pour me juger. Mais quand autrui apparaît, un premier regard qui vient en ma direction, c’est là que tout bascule, une sensation étrange, confuse, embarrassante commence à naître en moi et à me submerger progressivement.
Je ne sens plus libre de mes mouvements, de ce que je dis ou de ce que je pense. Bien sûr, mon sang froid me permet de garder mes moyens ou de sauver la face, mais une partie de moi est troublée, soumise à l’autre, et m’empêche d’être pleinement moi-même. Ma conversation, mes gestes, mon regard perdent alors de leur intensité.
La peur du jugement d’autrui est un mécanisme psychologique naturel et universel, affectant selon son intensité aussi bien les personnes timides que non-timides. Pourquoi cela existe et affecte tous les individus de la planète ?

Cet article est important car il va nous permettre de comprendre précisément ce qu’est l’anxiété sociale ou la phobie sociale au sens biologique, et au-delà de prendre conscience d’un mécanisme psychologique universel, la peur du jugement social négatif, inhérent en chaque individu.

Pour commencer, question basique : Pourquoi dès qu’autrui est là, j’ai conscience de son regard ? Pourquoi un individu redoute-t-il naturellement le jugement de l’autre ? Comment expliquer l’existence de ce mécanisme psychologique dans la nature humaine ?


D’OÙ ÇA VIENT LA PEUR DU REGARD DES AUTRES ?

Pour se faire une idée très claire du sujet, je vous propose tout simplement une expérience en imaginant trois situations différentes d’un même individu (un étudiant à la fac arrivant dans une salle de cours…) que l’on va appeler Bob et qui sera tour à tour :
1) Absolument insensible au regard des autres – 2) Normalement sensible au regard des autres – 3) Extrêmement sensible au regard des autres.


Commençons donc par la première expérience. Bob est un étudiant de caractère extraverti et absolument insensible au regard des autres. Dit autrement : son système d’alarme interne au jugement social ne fonctionne pas en quelque sorte. Cela pourrait donner une situation de ce genre :

Situation 1

Bob, étudiant en sciences politiques, entre dans une salle de cours où une trentaine d’étudiants sont déjà installés. Il est en retard, fait un vacarme en déplaçant une chaise. Bob, comme tous les matins, est très mal coiffé. Pendant le cours, il interrompt toutes les trois minutes le professeur pour lui poser des questions. Quand il se tait, il ne cesse de mater une fille qui lui plaît même quand celle-ci se retourne. Impudique, il pète parfois même sans se retenir !
Lors d’une séance de travail en groupe, Bob monopolise la conversation, coupe les paroles de ses collègues. Bob est sans gêne, n’hésite pas à afficher ses opinions politiques parfois
extrémistes sur l’immigration ou l’islam devant les autres. Alors que le professeur entame les dernières minutes de son cours, Bob s’enfuit brusquement aux toilettes à cause d’une envie pressante…

Voilà un exemple fort amusant et nuisible d’une situation où un individu est privé complètement d’une forme de sensibilité au jugement social négatif.
Or imaginons un instant que TOUS les êtres humains étaient comme Bob, dépourvus de cette faculté psychologique, alors il régnerait dans cette pièce une ambiance de chaos, de désordre, de dysharmonie.

Si chacun, dans la situation présente, ne faisait que suivre ses envies soudaines, ses pulsions, l’être humain serait inéluctablement un individu déviant, s’écartant des normes sociales et irrespectueux des codes culturels de son environnement.

L’existence inhérente en chaque individu d’une forme de sensibilité au jugement social semble donc une condition de « l’harmonie sociale » et nécessaire à un principe de cohésion sociale au sein de la société.
En gros, la conscience du regard de l’autre me contraint inconsciemment à respecter les codes culturels et moraux de la communauté ou de la société.


Revenons avec l’exemple de Bob, l’étudiant extraverti, et imaginons cette fois qu’il est normalement sensible au regard des autres à l’image de la majorité des gens. Son système d’alarme interne au jugement d’autrui se déclenche donc de manière normale. Cela donnerait une situation ordinaire de ce genre :

Situation 2

Bob, étudiant en sciences politiques, entre dans une salle de cours où une trentaine d’étudiants sont déjà installés. Il est en retard, saisit une chaise discrètement et s’assoit après avoir salué un camarade à sa gauche. Pendant le cours, il interrompt deux fois le professeur pour lui poser des questions, puis il se retient à la troisième fois, jugeant qu’il avait déjà assez parlé. Il mate une fille qui lui plaît mais quand celle-ci se retourne, Bob détourne furtivement son regard.
Lors d’une séance de travail en groupe, Bob monopolise la conversation, c’est un bavard et enthousiaste. Mais quand ses camarades prennent la parole, il a la délicatesse de leur laisser parler. Alors que le professeur entame les dernières minutes de son cours, Bob s’impatiente sur sa chaise à cause d’une envie pressante, il attend que le cours se termine, ne voulant pas se taper la honte devant les autres…

Il n’y a rien de déconcertant dans cette situation ordinaire : tout être humain, introverti ou extraverti, est un minimum sensible au jugement des autres, accorde une certaine importance à ce que vont penser ses interlocuteurs, module ses propos en fonction des situations…

Or c’est bien parce que chacun est naturellement sensible au jugement social négatif que notre comportement tend à s’aligner sur celui des autres ou à être en adéquation avec les valeurs culturelles dominantes selon ce fameux principe de cohésion sociale.

 

Imaginons pour terminer que Bob, notre ami jovial jusque-là parfaitement tranquille dans son quotidien d’étudiant, soit brusquement atteint par une extrême sensibilité à la conscience du regard des autres. Son système d’alarme interne au jugement social est en quelque sorte « déréglé ». Alors la situation risque d’être très différente :

Situation 3

Bob, étudiant en sciences politiques, entre dans une salle de cours où une trentaine d’étudiants sont déjà installés. Il est gêné de son retard et a hésité pendant plusieurs minutes à entrer dans la pièce de peur d’attirer tous les regards sur lui. Il s’assoit très discrètement, au fond de la classe. Pendant le cours, alors qu’il a les réponses aux questions du professeur, Bob n’ose pas lever la main pour prendre la parole. Consciencieux, appliqué, il note tous ses cours ; à un moment quand le professeur passe devant lui, il s’arrête un instant, le stylo suspendu dans le vide, et reprend les notes quand celui-ci s’éloigne.
Lors d’une séance de travail en groupe, Bob est mal à l’aise, il participe peu et laisse les autres monopoliser la conversation. À la fin du cours, Bob se rend aux toilettes, mais il attend que la pièce soit vide pour y aller à son tour…

Ici, dans cette dernière situation, Bob redoute de manière constante le regard et le jugement des autres.

En psychologie, on dira que Bob est atteint d’anxiété sociale ou de phobie sociale, un trouble caractérisé par la peur excessive du jugement d’autrui.

Si l’on doit donner une définition biologique de la phobie sociale, je reprendrai cette expression du célèbre psychiatre Christophe André qui semble de mon point de vue la meilleure : « dérèglement biologique du système d’alarme interne. »

Cette expression que j’ai eu l’idée de proposer aux initiales de S.A.I et que j’ai expliqué en détails la définition dans cet article : Comprendre le S.A.I.

Ce mécanisme psychologique lié à la peur du jugement social, comme on l’a vu tout au long de cet article, est comme « dérégulé », trop facilement vulnérable, ultrasensible.
Un peu comme une réaction de « peur allergique », anormale et excessive du système biologique interne face à un agent extérieur (ici : autrui = menace).

Dès que quelqu’un est enclin à l’observer, à le juger, le phobique social ressent une sorte de gêne immense.

C’est pour ça justement qu’on retrouve tous ces symptômes chez les personnes anxieuses et phobiques sociales lesquelles éprouvent une peur excessive ou une gêne intense quand il s’agit par exemple de :

  • Téléphoner… en présence d’autrui.
  • Travailler, écrire, effectuer une tâche en étant… observé.
  • Prendre la parole… en public.
  • Parler de soi.
  • Aller à une soirée.
  • Manger avec des collègues, participer à une conversation de groupe.
  • Attendre sur le quai d’un métro et faire face à la foule sur l’autre quai, etc…

Bref, TOUTES les situations où autrui est enclin à l’observer, à porter un jugement, le phobique social ressent inconsciemment une gêne, un malaise.
Dans un restaurant, en situation individuelle, il peut par exemple être à l’aise, bavard, avec quelqu’un qu’il connaît bien et qu’il apprécie (un ami, un membre de la famille), mais dès que des inconnus s’installent à une table juste à côté, une gêne intense s’empare subitement de lui et il devient beaucoup plus réservé, renfermé, fébrile…

Dans les cas les plus sévères, cette forme de vulnérabilité extrême du S.A.I empêche même certains phobiques sociaux de sortir dans la rue ou dans les magasins à cause du poids oppressant des regards des gens dans la foule.

 

LA PEUR DU REGARD DES AUTRES : IL Y A DES SOLUTIONS !

Pour comprendre donc ce qu’est l’anxiété ou la phobie sociale, ce n’est pas simplement une histoire de peur des autres ou de faible estime de soi, mais il s’agit de cette idée centrale de crainte excessive ou anormale du jugement d’autrui.
Le système d’alarme interne « social » qui est en quelque sorte déréglé biologiquement, comme l’explique Dr Christophe André dans son livre la Psychologie de la peur.

Pour Sartre, un des très rares philosophes à avoir abordé cette question de la conscience du regard de l’autre, il juge celle-ci aliénante. Le regard de l’autre me dévisage, me juge, m’étiquette de façon définitive. Il suffit qu’autrui soit là pour que mon comportement soit bouleversé ou que mon existence m’échappe. L’enfer, c’est les autres, concluait Sartre.

Rappelons que la peur du jugement d’autrui est un mécanisme psychologique normal et universel. Là où ça devient problématique et nuisible, c’est lorsqu’il devient excessif, présent au quotidien, incontrôlable, à l’image du cas des personnes anxieuses ou phobiques sociales.

La peur excessive du jugement d’autrui constitue un frein à notre bonheur et à l’expression de nos aptitudes instinctives sociales dont la conversation est souvent la première victime.

Comment s’affranchir du regard des autres ? Comment apprivoiser le S.A.I ? Quelles sont les techniques concrètes qui existent ? Suite au prochain article dans la 2ème partie consacrée à la peur du regard des autres et ses solutions ou rendez-vous directement dans la rubrique Outils en ligne du blog : Mes 7 techniques pour m’affranchir du regard des autres.

PS : Pour continuer à lire, tu peux consulter mon Sommaire de tous les articles du blog ou découvrir ma jolie liste des Outils en ligne pour s'améliorer. Si cet article t'a plu, pense à laisser un commentaire ou à le partager sur tes réseaux sociaux ! 😉

Cet article a 19 commentaires

  1. Perrine

    C’est fou, je me reconnais dans presque tous les exemples que tu donnes !!
    Encore et toujours un très bon article, je suis impatiente de lire la partie 2…

  2. marie05

    oui moi aussi je me reconnais !
    autre exemple : ne fréquenter que des grands magasins, sans jamais oser rentrer dans les petites boutiques
    (car forcément la vendeuse, va vous regarder, voir pire vouloir vous parler, conseiller etc…)

  3. Grenadine

    C’est un article très intéressant.
    J’aime beaucoup la 1ère situation qui montre que tout le monde est sensible au regard d’autrui.
    Finalement, quand quelqu’un dit ne pas se préoccuper du regard des autres, ce n’est pas totalement vrai puisqu’il faut y être un minimum sensible pour pouvoir vivre en société.

    Je me reconnais plutôt dans la situation 2, sauf que je n’ose pas poser des questions aux profs devant tout le monde et j’hésite un peu avant d’entrer en cours quand je suis en retard.

    J’attends la suite avec impatience :)

  4. elijah peppin

    Très bon article! Vive la suite!

  5. Sylvain Zelliot

    Merci pour vos commentaires, marie, Perrine et elijah peppin. :)

    Finalement, quand quelqu’un dit ne pas se préoccuper du regard des autres, ce n’est pas totalement vrai puisqu’il faut y être un minimum sensible pour pouvoir vivre en société.

    Voilà Grenadine, tu as tout compris. ;-)

    La suite de l’article pour bientôt… !

  6. figolu

    Très bon article, beau boulot =) !

    Pour ma part il y a quelques années j’étais vraiment dans le troisième exemple, mais peu à peu je me rapproche du second. J’avais tout le temps l’impression qu’un projecteur se braquait sur moi dès que quelqu’un était à proximité ou m’observait, avec une sensation de poids sur mes épaules, des bouffes de chaleur et rougissements : l’enfer ! Et avec le temps ça s’améliore .. il faut persévérer et ne jamais baisser les bras les amis ! =)

    Vivement la suite !!

  7. 480

    Je me reconnais tout à fait là !
    Si, plus jeune, j’avais su que la PS existait, (et que ce n’était pas seulement une timidité naturelle à laquelle on ne peut rien) j’aurais pu m’y attaquer avant, et cela aurait certainement changé ma vie…

  8. Compaoré

    l’article est intéressant,
    c’est pas une faiblesse mais, je pensais que ce comportement était plus réservé ou plus remarqué chez nous (africain) dû à l’éducation culturelle ou les conditions de vie

  9. Clio

    Oh mon dieu, c’est tout à fait moi, je comprends mieux. Je peux mettre des mots sur ce que je vis.

  10. Didier

    Merci pour cet article qui va en profondeur du problème.
    Néanmons, les canadiens ont été sans doute ceux qui ont le plus étudié (et réglé) ce problème. Ils l’attribuent à ce qu’ils nomment le « syndrome de l’enfant intérieur ».
    Il se manifeste par deux éléments :
    1.la personne recherchent indirectement à être approuvé par ses collègues, son entourage, comme le ferait un enfant en bâs âge.
    2. elle vit intérieurement cette sensation comme une émotion d’un enfant en ssur estimant l’impact du regard de l’autre. Elle considère l’opinion (et donc son jugement) supérieur à sa propre estime.
    Didier

  11. bea

    hello

    intéressant cet article. Moi je viens d’avoir 30 ans et j’ai longtemps été dans le cas n°3.

  12. jose

    Je suis tout a fait d’accord avec le fait qu’il faut vaincre cette peur par tout les moyens.
    je pense qu’il faut du courage et reprendre confiance en soi.

  13. Jérémy

    C’est exactement moi! Ça me fait pas profiter de ma vie ma phobie sociale, le seul endroit où je suis bien, c’est chez moi loin des autres et du regard des autres …

  14. Sonakshi

    J’ai 24 ans et je suis dans la même situation. Peur d’aller aux cours… angoissé de marcher sur la rue. Ça a gâché ma vie…

  15. Jonathan

    Moi jai peur carrément des gens que je connait pas et de leurs regards et jai peur de sortir tout seul

  16. Yas

    Je suis très agacée quand je ne trouve pas de place dans le bus et que je dois rester debout, en face des gens, et qu’on peut me regarder, je me surprend très souvent entrain de modifier mon comportement parce que je me sens observée (ce qui n’est pas toujours le cas j’en suis consciente) Mais des fois quand je me sens observée je modèle mon comportement comme pour me faire remarquer ou plutot sembler interessante, la plus part des cas quand je me sens observée j’essaye de montrer de l’allure et de l’assurance mais c’est pas du tout ce que je ressens la preuve c’est que je concientise la chose, je ne fais pas les choses naturellement; suis-je normale ?
    Vous comprenez, j’ose beaucoup de choses je ne me bloque pas en public mais si on me parle ou si on s’approche ou me contrarie je suis souvent sur la défensive
    Aussi il y a le regard de certaines personne qui me gêne et qui pèse sur moi plus que le regard d’autres personnes est ce normal? Est ce que mon cas est grave? merci de me répondre, je suis frustrée par ma situation

  17. Dr.Anonymous64

    Je me reconnais tellement ! Surtout dans la 3eme situation, sur la liste des trucs qui gênent, j’aimerais même en rajouter quelques uns qui me mettent extrêmement mal à l’aise:
    – Quand quelqu’un te demande pourquoi tu ne lui dit pas bonjours (une torture… ton pire cauchemar qui arrive tout les matins) car oui, si tu dis bonjours tu as l’impression de te taper l’incruste
    – La fameuse question « ça va ? » inutile et qui rend très perplexe
    – Oublier que le volume de ton téléphone est au maximum et que tu ouvre clash royale ou d’autre jeux, vidéos avec le son à fond en public, genre dans un bus (je veut mourir)
    – Quand quelqu’un que tu connaît à peine te dit « hey ! j’ai vu tes vidéos sur ta chaine YouTube ! surtout sur minecraft ou c’était marrant quand t’a crié et… » nan à ce moment là t’entends juste : « hey ! c’est le pote d’un pote d’un pote à toi qui m’a dit ton pseudo et je m’est suis amusé à te juger pendant plus d’une heure hier, supprime ta chaine tu est actuellement en train de t’auto-humilier » ça m’est déjà arrivé que quelqu’un me dise un truc dans le genre j’ai définitivement tout supprimé xD
    – Quand en sport tu pioche le maillot le plus déchiré, qui ressemble plus à un chiffon que à un maillot et que tu galère pendant 15m pour le mettre devant tout le monde… (ça s’appelle une malédiction)
    – Quand le prof t’engueule, t’écoute même pas ce qu’il dit, tu t’en fout de ce qu’il dit, tu te concentre seulement aux gens qui te regardent car il t’a marqué comme centre de l’attention
    – D’habitude pour éviter le regard des autres je sort absolument tout-le-temps mon tel, même si je n’ai rien à faire dessus, je fait semblant que je sois occupé par exemple en faisant genre que je lis des messages que j’ai déjà lu. Mais quand t’a plus de batterie…
    – Ce moment où tu te rends compte que tu parle trop fort avec tes potes
    – Quand toi t’est calme, mais que ton pote extravertis commence à déconner et à parler super fort, tu lui dit chut mais 30sec après il recommence…
    – La fameuse remarque « hey ! mais tu commence à avoir de la moustache ! », c’est le PLS instantané
    – Quand il y a plus de doubles places dans le bus et que t’est obligé de te mettre à coté d’un inconnu
    – Tu confond un inconnu avec ton pote et tu lui parle, alors que c’est pas lui…
    – ça m’est arrivé il y a quelques jours : j’étais en retard au lycée de… on va dire à peine 1 minute. Devant la porte, il faut appuyer sur un bouton et dire aux surveillants d’ouvrir la porte, sauf que ce jour, il y avais une dizaine de gens juste à coté du bouton et du haut parleur : J’ai séché xD

    Bref, une infinité de situations gênantes existent, heureusement que certains nous comprennent parfois et agissent le mieux possible pour ne pas nous mettre mal à l’aise, d’autres aux contraire s’amusent justement à nous gêner (avec les question inutiles du style « t’a bien mangé ? ») et il faut qu’il comprennent que même si ils font ça juste pour déconner, sans être méchant et que tu le comprend bien, ça peut toujours nous pourrir la journée.

    Sinon je viens de découvrir votre site et il a l’air sympa! ;)

  18. Dr.Anonymous64

    bah ce que tu décrit justement, c’est ce qu’il y est dit dans l’article. Je ne vois absolument pas ce qu’il n’y a de pas normal dans ton cas. C’est normal que dans une foule tu est moins gênée que quand on te parle directement, car dans une foule tu est une personne mêlée à d’autres personnes donc pas visée personnellement, contrairement à quand quelqu’un te parle directement. Modifier ton comportement quand tu est observée tout le monde le fait, certains essaient d’être le plus normal et discret possible, d’autres essayent de se faire apprécier et d’avoir une attitude pour donner une impression plus positive, pour toi ça en est tout simplement un réflexe. Le regard qui pèse plus que les autres, absolument toutes les personnes du monde ont cette impression ! Il y a une différence entre par exemple un enfant qui te regarde et le président qui te regarde, tout dépend de l’intimidance de la personne.

  19. Peticoeur

    Hello. Je viens de tomber sur ça en cherchant autre chose en fait… Comme beaucoup l’on dit, on se reconnait dans certains traits du Bob… En fait, pour mon cas, il se trouve que ça m’est effectivement arrivé à l’école primaire. Je suis arrivé en retard, je suis allé jusque devant la porte de ma classe et là… blocage total. Au final je suis allé me cacher derrière la porte des toilettes. Il y avait une vitre, sur la porte d’entrée, j’entends. Et un autre professeur est passé et m’a vu par cette vitre. Il est venu, m’a demandé ce que je faisais là, je crois que j’ai même pas su quoi lui répondre. Au début il m’a demandé si j’avais été exclus de la classe pour une raison ou une autre, j’ai hoché non de la tête. Et après il m’a demandé si j’avais été en retard et je me souviens que les larmes sont venu à mes yeux, mais je sais plus trop si j’ai dit oui ou quoi… Bref, après il m’a pris par la main, il m’a emmené dans ma classe. C’était un moment que je ne pourrais jamais oublié de ma vie…
    Je pense que mon cursus d’étudiant en a très largement pâti, je ne pouvais passer aucun oral, enfin si mais, c’était toujours une catastrophe… Une fois, j’ai eu une prof de français un peu spéciale, elle a remplacé notre prof d’origine toute l’année, je ne sais plus trop les raisons. Du coup elle n’avait qu’une autre classe et la mienne. Elle ne venait que pour nous, c’était une jeune prof, enfin les détails m’ont un peu échappé. Alors que en français j’étais pire que nul, avec elle, elle me gardait des fois un peu plus pendant la récrée, l’espace de cette année j’ai été premier de la classe en français. Ma moyenne la plus basse cette année là, 17. Les langues c’était pas mieux, pour ne pas dire pire…
    Niveau professionnel ça a été aussi très très dure. J’ai été militaire durant 11 ans. J’ai commencé en bas, assez tôt on m’a envoyé pour devenir sous officier. Là aussi je pense, je veux croire que j’aurai pu faire un peu mieux mais, je ne pense pas avoir à rougir malgré tout de mes résultats, j’étais quand même au dessus de la moyenne. Néanmoins, je pense que ça s’est améliorer, je devais donner des cours, je me suis retrouvé chef de char, mais, c’est un cas un peu particulier parce que, malgré ce problème, lorsque l’on est avec des gens que l’on connait, ça va. Et là c’était le cas aussi, on connait son équipage, on connait son unité donc, même si il y en a avec qui il y a des freins, c’est pas tellement pareil et puis, étant adulte, on doit aussi faire des efforts et se prendre en main, sinon, c’est pas la peine !
    Mais avec les filles, alors là… J’ai vu des filles dire qu’elles se reconnaissaient mais, même en étant comme ça, les mecs viennent vers les filles, non ? Alors quand une fille vous plait et que vous avez ça sur le dos, comme problème… La première copine que j’ai eu je l’ai rencontré très tard. Et depuis c’est plus ou moins chaotique de ce côté là. Le comble c’est que les mecs qui se foutent de tout, qui couchent partout, ils arrivent toujours à leurs fins… Et après les filles doutent de vous, ils sèment mais on récolte à leur place… Comme si les choses n’étaient pas déjà assez difficile et délicate !
    Une amie me parlait de sa phobie des insectes, il existe pas mal de phobies mais, cette phobie là crée un véritable handicape… J’ai vu des psy étant petit, ils n’ont rien vu de ça, jusqu’à cette femme qui m’avait carrément bousculer dans mes retranchement en disant que je n’étais en fait qu’un égoïste qui voulais attirer l’attention des gens sur moi… alors que c’était précisément tout l’inverse !!! Elle m’a vraiment traumatisé, même si je l’ai vu qu’une fois, je ne l’ai jamais oublié. En tous cas je ne souhaite à personne ça, c’est vraiment un énorme boulet à trainer derrière soit, boulet qui a souvent gain de cause en plus, ça vous exclus totalement du monde, même si des fois, enfin je ne sais pas si c’est un plus ou un moins mais, d’une certaine manière ça vous permet aussi de vous retirer et de voir plus de choses. Ca doit être un moins en fait ! Parce que, quand je vois à quel point certaines personnes peuvent être totalement vide, ils se préoccupent de rien ni de personne, peuvent vous marcher sur la gueule sans même se retourner ! Il y a juste une semaine, j’attendais mon tour à la caisse. Une femme m’est passée devant… Mais bon, elle m’aurai demandé je l’aurai laissé passer, mais là rien, même pas merci rien. Mais le comble, c’est quand en plus elle a appelé sa mère et ses gosses, avec un chariot alors que je n’avais que 3 articles à payer. J’étais mal !! En plus d’être mal pour ça, dans ce genre de cas vous vous dites aussi, mais à quel point les gens autour doivent se dire, mais lui là, il est vraiment trop nul ce type, j’aimerais pas le connaitre… ! La double peine !

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