qui suis-je anxiétéSur Internet, dans les communautés de développement personnel et dans les communautés de timides, certains d’entre vous me connaissent déjà sous le prénom de Sylvain. ;-)

J’ai un profil plutôt atypique. Aujourd’hui, à 33 ans, je travaille le matin dans une école privée comme professeur de français et l’après-midi comme auto-entrepreneur dans l’E-commerce. Par ailleurs, je suis écrivain et chercheur en autodidacte, avec l’ambition de percer dans le monde de l’édition et du développement personnel.

Étant de caractère réservé, je dois avouer que cette rubrique de présentation n’est pas forcément celle dans laquelle je me sens le plus à l’aise. Ceux qui me connaissent m’ont parfois reproché de ne pas suffisamment me dévoiler. Cette erreur va être réparée ! ;-)
En particulier, j’ai toujours trouvé dommage que la plupart des blogueurs du monde du développement personnel ne parlent pas suffisamment d’eux, de leur vécu, de leur voyage intérieur, se contentant dans bien des cas de fournir des informations qui ont une valeur seulement formelle ou professionnelle.
Or, il est de mon avis que pour évaluer la crédibilité d’un auteur et des conseils prodigués, notamment dans le domaine du développement personnel (j’insiste sur la notion de « personnel »), il faut au minimum faire lumière sur sa trajectoire personnelle, les obstacles rencontrés, les leçons apprises basées sur son vécu !

Aux origines de mon combat : anxiété sociale et dyslexie

Pour commencer et pour que vous compreniez mieux l’origine de mon centre d’intérêt pour les sujets de la résilience et de la timidité, je me considère en effet comme un « résilient » du fait que durant toute ma vie, j’ai dû lutter perpétuellement avec mes deux principaux démons intérieurs : l’anxiété sociale et la dyslexie.
D’aussi loin que je me souvienne, la timidité a été omniprésente dans ma vie. J’ai toujours été un garçon anxieux, hypersensible, et surtout très vulnérable au regard des autres. Que je traverse une rue ou que j’entre dans une salle bondée de monde, j’avais ce sentiment étrange et constant d’être observé en permanence. Tant de choses généraient chez moi un stress : passer un appel téléphonique en présence d’autrui, parler en public, m’intégrer dans les groupes, aller à des soirées, faire la cour à une fille, etc….
De l’autre côté, la dyslexie n’a pas arrangé ma situation et a contribué, je pense, à creuser le manque d’estime de soi. Mes débuts à l’école primaire furent chaotiques et les instituteurs se plaignaient régulièrement de mes problèmes de lenteur et d’attention. La lecture, l’écriture, la concentration pendant des instructions orales me demandaient constamment des efforts gigantesques. Mon complexe numéro un a toujours été l’élocution orale et écrite car je mettais un temps anormal pour écrire, pour m’exprimer en mots, pour comprendre ce que l’on me disait.

La dyslexie, couplée à mon anxiété sociale, a eu des répercussions considérables sur tous les différents aspects de ma vie jusqu’à l’âge adulte. Puisqu’à presque 25 ans, j’étais au chômage pour la troisième fois consécutive et je rencontrais énormément de difficultés pour trouver ma voie professionnelle, ainsi qu’un emploi. Et pour cause : idée vague de mon avenir professionnel, pas de diplômes à part le Bac, pas de permis de conduire, les maladresses récurrentes dues à la dyslexie. Mais surtout encore les problèmes liés à l’anxiété sociale qui faisaient que je continuais à redouter le monde universitaire (les épreuves d’exposés oraux devant la classe, la vie en communauté étudiante) et le monde du travail (les épreuves d’entretiens d’embauche, la gestion des appels téléphoniques, les réunions au bureau).
Du côté social et sentimental, c’était aussi le « vide » : virginité tardive, solitude, marginalisation, et j’en passe…
Quelque part, j’ai toujours considéré l’anxiété sociale comme un « handicap » en ce sens qu’elle ferme à la personne timide quasiment toutes les portes de la société. 

Le développement personnel, du mal-être au mieux-être

Comme beaucoup de personnes timides ou anxieuses, j’ai multiplié les initiatives pour tenter de guérir de ce mal-être : séances interminables chez le psychologue, cours de théâtre, lectures d’ouvrages, discussions sur les forums doctissimo, etc… Puis j’ai compris que ces solutions restaient « passives » et que la guérison, le mieux-être, ne pouvaient s’obtenir que par des expositions saines et progressives sur le terrain, par des activités motivantes en accord avec ses valeurs et sa personnalité.
De même, j’ai tenté une rééducation auprès d’un orthophoniste pour mes problèmes de dyslexie, puis j’ai compris au fil des séances que cela ne suffirait pas et qu’il n’y avait que moi qui pouvais réellement m’en sortir avec un véritable travail sur soi.

En autodidacte, je me suis naturellement intéressé à la psychologie et au développement personnel : travail d’introspection pour apprendre à mieux se connaître, gestion de mes émotions, méditation, intérêts pour la P.N.L et pour les méthodes de visualisation positive, etc… J’ai observé attentivement tous les gens qui réussissaient dans la vie, puis j’ai voulu m’approprier en quelque sorte leur talent, leur savoir, pour m’en servir à mon tour.
Au fil des années, en m’exposant progressivement sur le terrain et en identifiant aussi les activités dans lesquelles je pouvais trouver du plaisir plutôt que de la peur, j’ai fait tomber un à un chacun de mes blocages : être curieux des gens au lieu de les éviter, multiplier les défis qui ont un intérêt direct pour mon évolution, accepter ma personnalité introvertie au lieu de la renier, dire « Oui » aux entretiens d’embauche malgré le trac pour expérimenter de nouvelles opportunités professionnelles (le mécénat, l’animation, le commerce, l’enseignement), etc…

Bref, je suis avant tout un passionné de psychologie, de sociologie, tout ce qui touche à la question de l’être humain dans sa quête de vie. Ainsi, durant ces dix dernières années, j’ai mené un travail de longue haleine à la fois sur le plan théorique et pratique :


THÉORIQUE 
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  • Lecture d’une cinquantaine de livres de psychologie, de sociologie et de développement personnel : Dale Carnegie, Napoleon Hill, Piaget, Vygotsky, Jung, Adler, Howard Gardner, Bourdieu, Erving Goffman, etc…

  • Réalisation d’une dizaine d’outils en ligne publiés sur le blog : Grille de conversation, Outils d’affirmation de soi et de gestion des émotions, Happy list, 11 pistes pour canaliser les pensées négatives, Grille d’objectifs, etc…

  • Écriture d’articles, d’enquêtes sociologiques, de romans de développement personnel, avec pour thèmes de prédilection : la connaissance de soi, les interactions sociales, la résilience, la timidité sociale et amoureuse, la précocité intellectuelle, etc…

PRATIQUE 

  • Expérience de 6 années de soutien scolaire dans l’Éducation Nationale et dans les écoles auprès d’une trentaine d’élèves dyslexiques, dyspraxiques, dysphasiques ou de profil SEGPA.

  • Des milliers d’heures de travail, de découpage, de mimétisme, de recherche, pour arriver à cerner et à dompter mes propres problèmes de dyslexie.

  • Démarches sur le terrain et initiatives diverses visant à guérir de mon anxiété sociale :
    organisation avec une partenaire d’ateliers de théâtre pour personnes timides ou phobiques sociales (projet de départ devenu maintenant l’association Happythea), « TCC Emploi » (auto-thérapie ludique pour déconditionner les angoisses aux entretiens d’embauche), « TCC Drague » (auto-thérapie ludique pour se débarrasser de sa timidité amoureuse), quelques inventions personnelles (des origamis de cygne pour aborder les filles dans les transports en commun ; un collier de trombones pour s’occuper l’esprit en jouant lors d’épreuves angoissantes), etc…

     

Pour conclure :

Aujourd’hui, à 33 ans, ma situation est bien meilleure que celle il y avait dix ans. Je n’ai jamais vraiment aimé le terme de « guérison », car l’anxiété sociale, comme la dyslexie, tous les spécialistes le diront : « On n’en guérit jamais intégralement, on apprend à vivre avec et parmi les autres. » Pour moi, la guérison, c’est d’avoir rendu possible ce qui me semblait à priori impossible : avoir un travail, avoir le plaisir d’écrire des livres, avoir une vie sociale ou amoureuse, etc… Je suis un introverti heureux et je l’affirme. Je citerai pour clore ma présentation cette jolie phrase de Saint-Exupéry :

« Il ne s’agit pas de prévoir l’avenir, mais de le rendre possible. »

Enfin, je vous invite à consulter les différents articles du blog qui peuvent vous permettre de mieux me connaître et dans lesquels je relate souvent mon expérience personnelle.

Vous pouvez également profiter de mon expérience et suivre un coaching personnalisé et efficace avec moi via ma rubrique Coaching en ligne.

Pour m’écrire directement, vous pouvez me contacter en remplissant le formulaire de contact. ;-)